Faut-il abolir le privilège féminin ?

Dans pile un an, ce sera les Jeux Olympiques à Paris. Est-ce que la France va remporter l’or en tir à l’arc ou en athlétisme ? Aucune idée.
Mais il y a une discipline où la France pourrait facilement monter sur la première place du podium ; malheureusement,  c’est une épreuve qui ne sera pas au programme.
D’une certaine façon, ça se comprend, puisqu’il ne s’agit pas d’un sport à proprement parler.
Par contre, c’est clairement une compétition à couteaux tirés : c’est l’olympiade de la compétition victimaire.
Mais qui saura se hisser à la première place du podium de La Plus Grosse Victime™ ?
Vu la période d’émeutes actuelle, on pourrait penser que la Fédération Française des Banlieues est en train de  réaffirmer sa domination de la discipline. Quand la France s’embrase, le premier réflexe du gouvernement, c’est d’annoncer un nouveau plan banlieue. L’entraînement porte ses fruits !
Mais il ne faudrait pas oublier le champion historique de la compétition victimaire : l’Association Internationale des Femmes.

Il avait tout prévu !
L’écurie du chromosome XX a quelques poids lourds à son actif, qui parcourent les plateaux télés et qui sont devenues des virtuoses de la tyrannie du ouin-ouin : Sandrine Rousseau n’en est qu’un exemple parmi d’autres.
Leur technique est bien connue : pour jouer les victimes, il faut trouver un bourreau. Ça, c’est le patriarcat. Mais ça ne suffit pas : il faut accuser le bourreau en question de tous les maux et afficher partout ses méfaits ignobles.
Ça, c’est le privilège masculin.
Quand un homme a le malheur d’écarter un peu trop les jambes sur les banquettes du métro (pour une raison anatomique évidente), ce n’est pas un éventuel inconvénient. C’est du manspreading.
Quand un homme se permet d’émettre un désaccord ou de donner son avis, c’est de la mecsplication, la version francophone du mansplaining (l’Académie Française serait très fière de ces anglicismes francisés).
Sans parler des avantages économiques inhérents à la condition masculine : les personnalités les plus riches du monde sont des hommes, c’est donc la preuve que les hommes naissent avec un lingot d’or dans la bouche !
Pour changer, si on parlait du privilège féminin ?
Car oui, il y a des avantages à être une femme. Je suis sûre que ça ferait du bien à certains hommes d’entendre un discours différent.
(Et ça permettra peut-être à quelques femmes de prendre du recul sur leur situation et d’arrêter d’accuser les hommes pour tous leurs malheurs.)
À droits égaux, droites égales ?
Si vous avez déjà utilisé un réseau social, alors vous êtes déjà tombé sur des vidéos de bagarre (même si vous n’en avez jamais cherché, comme dans mon cas).
La plupart du temps, ce sont des hommes qui s’affrontent. Dans une rue, à la sortie d’un bar ou dans une salle de classe. Testostérone oblige.
Mais est-ce que vous avez déjà vu des vidéos où c’est une femme qui affronte un homme ? Le scénario est toujours le même : une fille provoque un homme. Elle l’insulte, le pousse, va même lui donner des claques… sans que personne ne bouge.
Jusqu’au moment où le bonhomme en a marre de subir : il décide alors de riposter. Malheur pour lui, car c’est le moment où tous les observateurs se transforment en chevaliers blancs et décident d’intervenir, parfois de façon ultra-violente en allant jusqu’au lynchage.
Ça c’est le pur exemple du privilège féminin : pouvoir déclencher une confrontation violente sans jamais en assumer les conséquences.
Cette inégalité-là, aucune féministe n’a décidé de la remettre en question.
Que les choses soient claires : le but, ce n’est pas qu’il devienne normal pour des hommes de frapper des femmes.

Même si c’est déjà le cas dans les compétitions de MMA.
Ces « privilèges » ne sont pas des problèmes à corriger. Ce sont des preuves de nos différences inaltérables. C’est un point de départ pour retourner dans le réel.
Le « privilege game », c’est le jeu où il n’y a aucun gagnant
En fait, c’est assez simple : on peut passer sa vie à compter les points pour voir qui est le plus privilégié. On se contente de pleurer et de jouer à qui est le plus opprimé.
Les féministes adorent ce jeu. Normal : pour l’instant, ce sont elles qui gagnent à chaque fois.
Mais quand il faudra diviser en deux la note lors d’un rencard amoureux ou qu’elles se prendront une claque après avoir provoqué physiquement un homme, est-ce qu’elles voudront arrêter de jouer ?
(C’est finalement la stratégie des MGTOW : faire la grève des hommes pour que les féministes récoltent l’égalité qu’elles demandent tant.)
Malheureusement, rien n’est moins sûr : le  « privilege game », c’est un jeu sans fin(Et pas que pour la question des sexes, d’ailleurs.)

Ce serait trop simple.
On peut toujours se plaindre un peu plus d’une miette de privilège qui reste dans le FC Hommes ou chez l’Olympique Femmes. Dans le meilleur des cas, le résultat qu’on obtiendra, c’est d’obliger les hommes à faire pipi assis et à légaliser la violence contre les femmes pour remettre les points à égalité.
Mais l’option la plus probable, c’est simplement que le discours misandre continue de prospérer et que les hommes continuent à se faire domestiquer : c’est logique, puisque le jeu du privilège a été créé par et pour les féministes.
Et les conséquences d’une société sans hommes, on commence à les voir : d’un côté, la disparition du père de famille et de son autorité (qui cause une augmentation directe de la criminalité) et de l’autre, la domination de la morale féminine qui empêche le retour de la discipline et qui l’étouffe sous la compassion (comme je l’explique dans ma vidéo sur la destruction de la société par la morale féminine).
Mais à mon avis, la tentative de certains hommes de vouloir retourner le jeu du privilège contre les féministes ou contre les femmes est vouée à l’échec.
Leur intention est bonne, mais la méthode ne fonctionnera pas. Une femme qui se plaint génère de l’empathie, mais un homme qui se plaint génère du mépris.
Conclusion – Et si on arrêtait la compétition victimaire ?
Comment faire pour gagner quand le jeu est truqué ? Facile : on abandonne la partie.
Vous avez des revendications ? Formulez-les de façon rationnelle et constructive. Comme des personnes responsables et pas comme des enfants qui gémissent en se roulant par terre.
Les femmes battues qui portent plainte sont encore aujourd’hui mal prises en charge par la police. Et un nombre massif d’hommes sont des laissés-pour-compte dans le système scolaire actuel.
On calcule les points ou un cherche une solution ?
Déjà, il faudrait se poser la seule vraie question qui compte : comment adapter la société aux différences entre les sexes, plutôt que d’adapter les sexes aux utopies de la société ?
C’est la question que nos ancêtres se sont posée. Ils n’ont pas toujours trouvé les réponses parfaites… mais ils se sont rarement trompés.
Rédigé par

Thaïs d'Escufon

Courage & Fierté
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